La majorité des pays africains considèrent l’entrepreneuriat comme une clé de la croissance économique et le contexte actuel du Continent y est propice. D’où l’intérêt de dresser l’état des lieux, de faire la distinction entre l’entreprenariat de subsistance et celui de la création de valeur, d’identifier les mécanismes à mettre en œuvre pour encourager la création d’entreprises et accompagner celles en opération pour passer au niveau supérieur.
En pleine mutation, l’économie Africaine est caractérisée par des changements culturels et des évolutions technologiques qui bouleversent les styles de vie, les modes d’achat et les habitudes de consommation, ce qui offre aux entrepreneurs des opportunités pour explorer de nouveaux horizons et s’ouvrir sur de nouvelles potentialités pour apporter des réponses adapté au nouvel environnement du Continent.
D’un autre côté, les start-up africaines bénéficient de plus en plus de fonds. Leur potentiel, à l’image du continent, est gigantesque. Loin des radars, un gigantesque écosystème est en construction et sa croissance dépasse toutes les prévisions. En 2017, les start-up Africaines ont levé 560 millions de dollars, selon Partech Ventures, soit quatorze fois plus qu’en 2012, et une croissance de 53 % par rapport à l’année précédente.
Les débats sur la thématique de l’entreprenariat en Afrique permettront de mieux dresser l’état des lieux, faire la distinction entre l’entreprenariat de subsistance et celui de la création de valeur, identifier les mécanismes à mettre en oeuvre pour encourager la création d’entreprises et accompagner celles en opération pour passer au niveau supérieur. Les freins seront aussi au coeur des débats pour tenter d’y apporter des réponses, notamment le financement, l’adéquation des formations aux besoins en recrutement et l’accès aux marchés.
Quelle approche pour faire évoluer l’entreprenariat en Afrique d’un choix personnel à une culture de société?