L’industrialisation, voie sûre pour le développement de l’Afrique

Cette dernière décennie, les économies africaines ont connu une croissance économique exemplaire puisqu’avec le Nigeria, l’Afrique du sud, l’Éthiopie, le Botswana, le Kenya et l’Ile Maurice, les six premières économies qui connaissent une croissance exponentielle étaient africaines. Mais, malgré cette croissance fulgurante, les échanges engendrés par l’Afrique dépassent rarement les 5% des échanges mondiaux.

Un développement qui passe nécessairement par l’industrialisation. En effet, le PIB du secteur industriel, a une incidence directe sur le PIB global, dans la mesure où la productivité industrielle tire la productivité dans les autres secteurs.

Bien qu’il soit le terreau des matières premières, le continent n’arrive toujours pas à relever le défi de la révolution industrielle et de la création de valeur ajoutée locale. Pour ce faire, le continent doit diversifier son économie en transformant ses matières premières sur son propre sol, encourageant ainsi le concept Made in Africa.

Les énergies renouvelables, ou comment exploiter le potentiel infini du continent

L’Afrique possède les meilleures ressources d’énergies renouvelables au monde, avec un considérable potentiel en matière de production hydraulique et géothermique et d’abondantes radiations solaires tout au long de l’année et une énergie éolienne exploitable à grande échelle selon les experts.

Les énergies renouvelables pourraient couvrir 22% des besoins énergétiques du continent africain d’ici 2030. Et pourtant, ces atouts exceptionnels demeurent largement sous-utilisés alors qu’un Africain sur trois n’a aucun accès à l’électricité. Ce pourcentage est plus élevé en Afrique sub-saharienne où deux-tiers de la population n’a pas accès à l’énergie et encore plus élevé dans les zones rurales.

Une exploitation des technologies renouvelables et d’autres pourraient apporter une contribution significative et jouer un rôle d’importance croissante dans l’amélioration de la sécurité énergétique et de l’accès à des services énergétiques modernes, tout en renfonçant le développement du secteur de I’énergie en Afrique.

Le programme, construit autour de tables rondes, conférences plénières, de cocktails networking, sera réparti sur deux journées. Les différentes interventions porteront sur 4 secteurs perçus comme importants pour l’économie et l’investissement de l’Afrique: l’Industrialisation, les Energies Renouvelables, le Tourisme et enfin les Infrastructures et Logistique.

Tourisme en Afrique, se préparer pour accueillir 150 millions de touristes en 2030

L’Afrique s’affirme comme une destination d’avenir. Le continent a accueilli pas moins de 57,8 millions de touristes en 2016, soit 4,4 millions de plus qu’en 2015.

Cependant, le continent souffre toujours de certains clichés et préjugés pouvant décourager certains touristes étrangers, d’où l’importance de mettre en place des messages positifs dans les médias internationaux.

Cela représente certes seulement 5 % du total de voyageurs dans le monde, mais leur nombre pourrait atteindre les 134 millions en 2030, estime l’Organisation mondiale du tourisme (OMT).

D’autant plus que l’industrie du tourisme peut offrir de larges opportunités d’emplois et de formations. En effet, au niveau mondial, 50% de la main d’œuvre touristique a moins de 25 ans, une statistique à peu près équivalente dans le continent africain. Les femmes également en profiteraient largement. Elles représentent de 47% de la main d’œuvre du secteur et les chiffres diffèrent selon les régions: en Éthiopie, par exemple, elles sont 75% à être employées par ce secteur.

Infrastructures et logistique, les enjeux majeurs du continent africain

La croissance économique prévisionnelle de l’Afrique Subsaharienne serait de 3,2 % en 2018 contre 2,4 % en 2017 selon la Banque Mondiale. Ce qui se traduirait nécessairement par des échanges accrus, qu’ils soient domestiques ou avec les autres continents.

On peut donc voir l’Afrique d’aujourd’hui comme une véritable terre d’échanges, à tous les niveaux et dans un mouvement à la fois centripète et centrifuge. Toutefois, la situation d’ensemble des infrastructures est encore loin d’être idéale.